Eclats de Moi
J’ai des mots à fleur de cœur Qui buttent sur mes lèvres closes.J’ai des mots couleur bonheurQui dansent sous mes paupières closes.Mon cœur crie, le…
Ven 2 fév 2007
13 commentaires
Merci encore pour ce beau cadeau ... Vous nous gâtez ...
Artemis
Un vrai régale ce poéme, qui nous ennivre et nous englobe entièrement..............
Je vais m'endormir en pensant à lui!!!!! a votre poème
bises
louise
louise - le 21/02/2007 à 22h17
Merci Louise, de votre passage et de se commentaire
Artemis
J'ai énormément aimé vos deux poèmes, Fessée bonheur et Fessée de mes rêves.
Ils disent, très bien et très joliement, que dans toute fessée érotique il y a rêve de discipline, et dans toute fessée punition également tendresse, jeu et plaisir.
Magnifique et émouvant
Ils disent, très bien et très joliement, que dans toute fessée érotique il y a rêve de discipline, et dans toute fessée punition également tendresse, jeu et plaisir.
Magnifique et émouvant
Olivier - le 02/03/2007 à 08h35
Merci Olivier
Artemis
Mémoire dune bougie
Je me souviens quand je suis devenue homme, quand il tronqua sa condition et me permit dendosser sa fonction.
Jétais une jolie bougie rouge, de belle taille... Hum, peut-être pas de la stature dun cierge, mais plutôt dune fort belle chandelle...
Je me souviens de ce sentiment de puissance, de pouvoir qui minonda, moi, simple flamme parmi les flammes, insignifiante flammèche qui allait dompter un volcan.
À lheure où je vous parle, je ne suis plus que le flamboiement dun souvenir, un moignon de paraffine rougeâtre, calciné et déformé posé sur le rebord de leurs consciences, mais, je me souviens...
Un tête-à-tête amoureux, des plats raffinés.
Un tête-à-queue damourette, des jeux paraffinés.
Quelle jouissance quand il me brandit comme un sceptre au-dessus de la femme attachée au montant de notre lit complice. Plus je me léchais les lèvres, plus mon envie brûlante noyait ses doigts cramoisis.
Quel homme ! Foin de souffrance, il goûtait, testait mes baisers quil allait offrir à son amour qui déjà se cabrait, se tendait vers nous.
Puis ce fut les préliminaires, mes préliminaires. Je la couvris de baisers en commençant par les pointes de ses mamelons tendus, gonflés, prêt à exploser. Je les recouvris dune gangue de pure douleur. Nouvelles ruades de mon aimée, elle râlait, elle suait, elle criait quelle nous aimait, moi... et mon homme.
De circonvolutions en circonvolutions, je la mordis de mes petites dents de soufre. Mon jus bouillonnant laissait des balafres vermeilles à la cicatrisation instantanée.
De petites touches en petites touches qui la firent se tendre comme une voile sous la tempête, Jarrivai devant ma destiné, devant léteignoir.
Elle haletait, elle connaissait ma position, mes envies. Elle subodorait les souffrances à venir, le plaisir quelle en retirerait. Elle sen délectait...
Puis vint ce moment de gloire, cet éternuement du temps qui fit de moi une verge chaude et luisante, un roi païen.
Là, mon homme me fit faire une pause, mais ma flamme était toujours gaillarde et mon sperme écarlate menaçait de déborder. Mon bienfaiteur minclina. Confrontation directe, tête à sexe, sexe à tête... et du con à lanus, mon jus recouvrit entièrement son intimité. Tremblement de chair, séisme et hurlement, jouissance pure... Et je la pénétrai et jamais ma mèche ne sen rallumera. Je la possédai en son sexe, entre ses reins, entre ses dents, entre ses seins. Je la pénétrai cent fois, mille fois, elle a joui, me noyant à son tour... et le retour express à la lumière, chute vertigineuse, le plancher, atterrissage douloureux, le sommier, loublie... et plus tard, la cheminée. Pauvre relique dans une soucoupe. Pauvre petite chose à la fonction détournée. Je voulus me prendre pour un Dieu et me suis brûlé le nez. Ce nétait pas moi quelle aimait...
Bisous, bises, baisers et bien plus encore...........Piotr