Eclats de Moi
Une bonne tasse de Banania et des tartines de pain avec de la confiture de groseille, je me suis régalée, de quoi me mettre en forme pour la journée.
Il ne me restait plus qu'à m'habiller. Je me suis dirigée vers ma chambre. Ma tenue était sur la chaise, qui m'attendait, une jolie jupe rouge et un corsage blanc.
Il ne faisait pas froid et les pantalons, on les porte suffisamment l'hiver.
Un dernier coup de peigne, j'ai enfilé un gilet et je suis partie à pied, un quart d'heure de marche suffisait pour me rendre sur place.
La matinée s'est passée le mieux du monde, j'aimais ces rendez-vous quotidiens, riches de découverte.
A l'heure du repas, je suis rentrée à la maison.
Sur le chemin, un jeune garçon a soulevé ma jupe et a crié :
« Oh, la fille, elle a pas de culotte !!! »
Oh là là, je suis devenue ouge comme une tomate. J'avais oublié de la mettre en m'habillant le matin et elle ne m'avait pas manquée.
Qu'allait donc dire Maman, quand la dame qui m'accompagnait sur le chemin de l'école allait lui rapporter cet exploit ?
Tenue d'écolère 1970 (source musée de l'école)
Hé oui, je devais avoir cinq ou six ans !!!!
Je ne me souviens plus de mon arrivée à la maison, ni de ce que ma mère a pu dire. Je dois avoir une mémoire sélective !!!
Je me souviens de ce détail et je me suis toujours demandée si le fait de n'avoir pas été plus gênée que ça était un prélude à mon plaisir, aujourd'hui, à ne pas mettre de culotte sous mes jupes ou robes, la plupart du temps, quand je suis chez moi ?
Hum !!! Tu me ferais croire ça ?
Non, sans blague !!! Pas à moi ….J’aurais bien aimé te voir petit garçon…. Juste comme ça pour voir …
Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles.
Elles, très fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard méprisant et laissant le vent tout faire,
Elles, dans l'suave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre,
C'est leurs robes légères.
On en fait beaucoup,
Se pencher, tordre son cou
Pour voir l'infortune,
À quoi nos vies se résument,
Pour voir tout l'orgueil,
Toutes les guerres avec les deuils,
La mort, la beauté,
Les chansons d'été,
Les rêves.
Si parfois, ça les gène et qu'elles veulent pas
Qu'on regarde leurs guiboles, les garçons s'affolent de ça.
Alors faut qu'ça tombe :
Les hommes ou bien les palombes,
Les bleres, les khmers rouges,
Le moindre chevreuil qui bouge.
Fanfare bleu blanc rage,
Verres de rouge et vert de rage,
L'honneur des milices,
Tu seras un homme, mon fils.
Elles, pas fières,
Sur leurs escabeaux en l'air,
Regard implorant, et ne comprenant pas tout,
Elles, dans l'grave,
La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur cette terre,
C'est leurs robes légères.
Rétines et pupilles,
Les garçons ont les yeux qui brillent
Pour un jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
Et la vie toute entière,
Absorbés par cette affaire,
Par ce jeu de dupes :
Voir sous les jupes des filles,
La, la, la, la, la...
souchon évidemment
biz
Arthi
Ah Souchon !!! Lui qui est né au XVI ème siècle selon sa , biographie tend à prouver que cette manie perdure chez les garçons …
Coquine moi ??? oh, ça se saurait !!! ;-)))
Bises à toi
"Les hauts talons luttaient avec les longues jupes
En sorte que, selon le terrain et le vent,
Parfois luisaient des bas de jambes, trop souvent
Interceptés ! - et nous aimions ce jeu de dupes."
(Les ingénus. dans Fêtes galantes)
Comme quoi, les p'tits gars de l'école maternelle n'avaient rien inventé .....
Rires!
A.
Ah mais, absolument !!!! Tu as tout compris !!!
Pourquoi ? Faut pas ? Rires !!!
Le temps passe et repasse
Et je ne me souviens plus du tout
De mon premier commentaire
Laissé ici-même, jadis, naguère
Allez, laissons en un autre, soyons fou
(Elle et Lui)
Qu’importe ! Ici ou là,
La marque de votre passage
Est toujours pour moi
Une preuve de partage.
Avec toi tout devient naturel et rassurant.
Ma mère, étant féministe allemande typique, ne voulait pas que je mette de jupes ou robes. A la fin des années 70 le courrant dans mon pays tendait vers le unisexe, hélas. Je nai jamais aimé les pantalons et maintenant adulte, il marrive rarement den porter.
Mais je me souviens quand jétais petite, les rares fois que je sortais en jupe, dinciter les garçons de me la soulever et surtout doublier la culotte intentionnellement. Pas contre, mémoire sélective aussi, je ne souviens plus si cétait pour cette raison que ma mère me défendait ce genre de vêtement.
Quoi dire sur ce fait ?
Pour moi, plus que des tendances exhibitionnistes, il exprime ma fierté dêtre une fille. Je nai jamais rêvé dêtre un garçon. Je me sentais trop bien dans ma peau.
Et aujourdhui ?
Toujours aussi fière dêtre femme et ravie de rencontrer des femmes comme toi Chris qui le sont aussi et le clament haut et fort.
Bises
isabelle
Merci Isa. Je suis fière et heureuse d'être une femme, c'est vrai.
Quelque fois il m'est arrivée de me dire "P'tain, les gars, ils sont vraiment de la chance" ... mais il suffit de voir leurs yeux pleins d'amour et de désir et voilà qui me fait changer d'idée !!!!
Bises
A bientôt
Bises