En septembre dernier, je vous avais raconté une rencontre que j'avais faite à la fête du livre qui a lieu chaque année dans ma ville.
Evidemment, je n'ai pas manqué ce rendez-vous annuel avec la culture qui se donne ainsi à nous à l'occasion d'un week-end.
Bien sûr, j'avais envie de retrouver mes auteurs préférés, regarder leurs nouvelles parutions.
Celles que j'allais m'offrir sur le champ et celles qui feraient l'objet d'une commande pour un cadeau éventuel. Faut savoir donner des idées certaines fois .... A ceux qui en manquent !!!
Il est amusant de regarder et écouter les gens qui viennent dans ces manifestations. Ils viennent quelquefois plus pour voir des "noms" que pour voir des livres. Chacun son approche. En me glissant parmi la foule dans les allées avec difficultés par endroit, je surprend des conversations.
"Tu as vu Roger Hanin ? Tu as vu Edith Cresson ?"
Si je vous dis que je ne les ai pas vus, vous me croirez ? Non ? Et pourtant...
Je ne vais pas dans un salon pour rencontrer des vedettes ... Mais pour trouver des livres et découvrir des talents pas forcément connus.
Je me ballade et regarde les livres et je m'arrête quand j'ai un coup de coeur, je ne vois souvent l'auteur qu'après.
Quand j'ai regardé la liste des invités ... Je me suis fait une petite joie,  j'ai vu que dans le rayon des bandes dessinées,
il y avait là un auteur que je ne connaissais pas.
Enfin si, je connaissais ses albums, mais il n'était jamais venu dans ma ville.Approche différente, je connais l'oeuvre mais pas l'homme. Curiosité. Je me suis ainsi approchée devant le stand, j'ai pris un album de Sophaletta parce que j'aime cette série, que j'ai plaisir à la relire.
Je feuilletais l'album d'un oeil et de l'autre, j'observais l'auteur dessiner.
L'intérêt de ces journées c'est ça aussi voir et admirer le travail de ces artistes.  Naturellement la conversation s'est engagée. J'étais très curieuse de voir et de savoir. Je n'ai pas vu le temps passé. J'ai appris et j'ai surtout découvert un Monsieur très sympathique que  j'aurais plaisir à re-croiser, et pas seulement pour les belles dédicaces qu'il m'a offertes.
I y a eu un moment d'animation devant ce stand. Une dame qui parlait d'une région où elle s'était ennuyée à mourir. Et je lui ai dit tout simplement: "Faites comme moi , Madame, écrivez..... Je ne m'ennuie jamais."
Oupss, j'avais perdu une belle occasion de la fermer moi, elle voulait tout savoir, ce que j'écrivais, si je publiais.... Nonnnnnnnn J'écris pour moi, c'est tout...
Pour moi, pour mon plaisir  et aussi peut-être un peu pour le vôtre .... A vous qui venez me lire ....
J'ai gardé de ce moment de partage un joli souvenir. Le plaisir de connaître enfin celui dont je suis le blog depuis le début. Alors si vous aussi vous avez l'occasion n'hésitez pas à aller le saluer....
Un clin d'oeil à l'ami Baggins, qui aiment les fées,
Erik Arnoux  a aussi écrit trois albums qui devraient lui plaire.
J'ai le premier maintenant. Attendrais-je l'année prochaine pour me procurer le suivant ?

Fébrilement je t'attends
Je suis en manque de toi
Je me languis de ton parfum
Sentir ta bouche effrontée
Epouser tous mes rêves
Dans un délicieux va et vient
Retenir nos élans
Pour que la nuit
N'en finisse pas
Tout oublier
Sous mes doigts impatients
Trouver ta voie sacrée

Je n'ai qu'un pays
Celui de ton corps
Je n'ai qu'un peché
Ton triangle d'or
Je découvre en toi
Toutes les audaces
Quand tu m'aimes

Lorsque tu dénoues
Tes jupons soyeux
Moi je m'engloutis
Au fond de tes yeux
Ta gorge étincelante
Tes buissons secrets
Quand tu m'aimes

Je ne pense plus qu'à me perdre
Au plus profond de toi
Et ta peau manque à ma peau
J'ai perdu le sommeil
Et je n'arrive plus à travailler
Je n'en peux plus
Je paie le prix que paie
Le vice à la vertu

Je n'ai qu'un pays
Celui de ton corps
Je n'ai qu'un peché
Ton triangle d'or
Je découvre en toi
Toutes les audaces
Quand tu m'aimes

Je souscris à tous
Ces plaisirs sublimes
Et soudain tu trouves
La caresse ultime
Qui arrache en moi
Un cri de victoire
Quand tu m'aimes

Herbert Léonard

Musique: Vladimir Cosma