Gouttes, gouttelettes de pluie
Mon chapeau se mouille
Goutte, gouttelette de lui
Là c’est moi qui mouille.
Mots et mélodie d’enfants
Se conjuguent au présent
Quand vient le délicieux moment
Où son sexe perle doucement.
Mon bas ventre s’enflamme
J’ai faim de son âme.
J’ai soif de sa liqueur
Je vais m’offrir ce bonheur.
D’une langue gourmande
Je lape la gouttelette
Lèche sa queue, offrande
Comme une sucette.
Son pieu ne résiste pas
A mon désir de lui
Il grandit et se tient droit
Ma bouche l’engloutit.
Je l’absorbe, je l’aspire
Il tressaille et se retire.
Que nenni, mon bel ami
C’est moi qui commande ici.
Je reprends mon joujou,
Jusqu’à le rendre fou.
Il gémit, à mes cheveux, il s’accroche
Je le sens la fin est proche.
Il tremble, il se cambre
Il relâche enfin son membre
En un cri de bonheur
Et me livre sa liqueur.
Par Artemis
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Publié dans : Eclats de Poésies
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Ce poème a été écrit, lorsque j'avais 15 ans. Un moment que où je me sentais mal , mal dans ma peau, mal dans ma vie. Une période adolescente dont je n'ai pas gardé que des bons souvenirs.
L’amitié chez les jeunes existe-t-elle ?
Ou, faut-il qu’il y ait toujours des rebelles ?
Les jeunes s’amusent sans penser à mal
Mais d’autres reçoivent toujours la balle.
Certains jeunes dès leur enfance
Sont voués à la souffrance,
Parce que d’autres s’amusent , d’autres rient
Toujours sur leurs dos. Ils ne sont pas de la partie.
On dit depuis toujours la vie belle,
Mais cette beauté est-elle réelle ?
Cette question revient toujours
Aux jeunes qui sont sans amour.
Copyright © Octobre 1973.
Par Artemis
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Publié dans : Eclats de Poésies
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Je voudrais être les touches de ton clavier
Pour sentir tes doigts sur ma peau
Je voudrais être les touches de ton clavier
Et vivre l’intensité de tes mots.
Je voudrais être l’âme de ton violon
Celle sans qui il serait muet
Je voudrais être l’âme de ton violon
Être avec toi à tout jamais.
Je voudrais être les cordes de ta guitare
Te suivre dans tous tes concerts
Je voudrais être les cordes de ta guitare
Être celle dont tu te sers.
Je voudrais être la terre que tu pétris
Sentir la chaleur de tes mains
Je voudrais être la terre que tu pétris
Exister suivant ton instinct.
Je voudrais être le pinceau que tu tortures
Découvrir avec toi l’arc en ciel
Je voudrais être le pinceau que tu tortures
Et donner vie à l’éternel.
Je voudrais, mais tu ne le sais pas
Je crie mais tu ne m’entends pas
Je suis là, s’il te plait, regarde-moi
Je suis là, je t’en prie, me laisse pas.
Copyright © mars 2007
Par Artemis
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Publié dans : Eclats de Poésies
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