Je te regarde, mon ami,
Nu, en travers de ton lit,
Au sommeil, abandonné
Après cette nuit agitée.
Je souris.
Vais-je te laisser ainsi ?
Tu es là à ma merci.
Non, mon envie est trop grande
Je vais cueillir ton offrande.
Je ris.
Je m’approche de toi, sans bruit,
Je prends ton sexe endormi.
Ma langue glisse sur ton gland
Que je lèche goulûment !
Tu gémis.
Puis avec avidité,
J’aspire ton sexe redressé,
Sous ma caresse précise,
Ton corps entier s’électrise.
Tu revis.
Sur ma tête, tu poses tes mains,
Pour guider mon va et vient,
Je sens ton membre tressaillir,
Sous une onde de plaisir.
C’est exquis.
Quand une secousse plus violente,
Projette ma tête sur ton ventre,
Je le sens, tu vas jouir
Donnes-moi ton élixir.
C’est bon la vie.
Céramique péruvienne datant de 1400 ans exposée au musée Larco Herrera
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Par Artemis
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Par ce beau matin d’été,
Qu’il fait bon se promener !
Par les prés et les chemins,
Tous les deux, main dans la main.
Au pied d’un arbre, je me penche
Pour ramasser des pervenches.
Et voilà qu’un coup de vent
Te dévoile mon cul tout blanc.
Tu me regardes, très sévère
Et me dis avec colère :
« Vraiment quelle éducation,
Tu mérites une correction. »
Et sans plus d’explications,
Tu commences la leçon,
De ta main ferme et appliquée,
Tu me flanques une bonne fessée.
Cette position humiliante,
Me donne, contre toute attente,
Un curieux mélange de plaisir,
De douleur et de désir.
Terminée ma punition,
A ton sexe en érection,
J’offre ma croupe tout en feu,
Pour notre plaisir à tous deux.
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Ce petit poème a été écrit
pour un ami qui se reconnaitra à qui je fais un petit coucou au passage .
Si on m’avait dit qu’un jour,
J’aurais envie de faire
l’amour,
En lisant ces quelques mots,
Inscrits, là, sur mon micro
Je me vois nue comme un ver,
Sur une table de
verre,
Jambes écartées, offerte,
A tes caresses expertes.
Mes seins sont durs et gonflés,
Mon clito est tout
excité,
Mes reins se cambrent de désir,
Je sens monter mon plaisir.
Mon sexe, brûlé par un feu,
Attisé par tous ces
jeux,
Tendu vers toi, il appelle
Son petit coup de manivelle.
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Vos impressions