Par un bel après-midi de printemps, Isabelle a décidé de profiter des premiers rayons de l’astre rayonnant.
Elle installe une couverture sur sa pelouse à l’abri des regards indiscrets des voisins. Elle se sait seule et tranquille, elle retire sa petite robe et s’allonge nue, les yeux regardant le ciel.
Il fait beau, il fait bon, un léger souffle de vent parcourt sa peau qui s’offre pour la première fois de l’année à ce plaisir.
Elle observe le manège de ces grands oiseaux qui planent au dessus d’elle. Les conditions son t idéales et les amateurs de vol libre se régalent.
Isabelle envie leur liberté.
Ses yeux se brouillent à fixer le ciel, elle se retourne et se met sur le ventre offrant ces fesses à la caresse du vent et aux rayons du soleil. Elle ouvre un livre et aussitôt son esprit s’évade. Elle se retrouve dans un château en Ecosse à l’époque de son homonyme Isabelle de France dite la Louve.
Isabelle se délecte de ces aventures et de ces intrigues.
Une ombre cache le soleil, Isabelle pense qu’il n’avait pas annoncé cela à la météo, il ne devait pas y avoir de nuage. Elle ne se formalise pas davantage et poursuit sa lecture tant son envie est grande de savoir ce qu’il arriverait à cette jeune châtelaine que l’on a mariée pour de sombres raisons d’intérêt entre la cour d’Ecosse et la Cour de France.
Isabelle est dans la peau de la jeune mariée.
L’ombre reste immobile. Un nuage ne reste pas en place, Isabelle s’interroge. Elle lève les yeux de son livre et voit un homme, bel homme en vérité, qui la regarde un sourire aux lèvres. Il n’avait pas voulu déranger la jeune femme. Le tableau qu’elle lui offrait le ravissait.
Isabelle est surprise.
« Vous ! » s’exclame-t-elle « pourquoi ne m’avez –vous pas averti de votre visite, je me serai préparée à vous recevoir. »
Il préfère l’effet de surprise et la trouver ainsi, le comble visiblement. En bonne maîtresse de maison, elle lui propose de prendre place au salon de jardin.
Elle se lève et remet sa robe pour aller chercher quelques rafraîchissements. Devant son air étonné, elle ne lui laisse pas le temps de parler.
Isabelle s’en va.
Elle revient avec un plateau de jus de fruit et s’installe en compagnie de son visiteur imprévu. Elle est toujours ravie de recevoir un ami. De plus, quand cet homme lui rend visite, leur conversation est toujours animée. Il la connaît bien maintenant, il sait qu’elle démarre au quart de tour et la provoque systématiquement. Il lui demande pourquoi elle a remis sa robe.
Isabelle se rebelle.
Elle est colère envers les gens qui se mêlent de ce qui ne les regardent pas. Elle lui dit ce qu’elle a lu quelques jours auparavant. :
Un homme a été condamné à 5000 francs d'amende pour "exhibition sexuelle imposée", tout simplement parce qu'il a pris un bain de soleil dans son propre jardin, aux motifs que, "le seul fait de se montrer en état de nudité complète constitue un acte d'exhibitionnisme sexuel, indépendamment de toute intention lubrique ou provocatrice, qu'en effet, les règles sociales et morales interdisent de montrer certaines parties du corps telles que les parties génitales..."
Bien sur le débat ne fait que commencer, il sait qu’elle voudra avoir raison et il se fait l’avocat du diable. Fidèle à elle-même, elle explique, démontre, prouve par tous le moyens qu’elle a raison. Elle affirme que ce qui est arrivé à cet homme est inadmissible. Si l’on n’est pas libre chez soi, où le sera-t-on ? Emportée par sa fougue, elle étend le bras pour accentuer son propos et renverse le jus d’orage sur le pantalon du monsieur.
Isabelle est confuse.
Elle s’excuse et lui demande de donner son pantalon qu’elle rincera immédiatement. Il sera sec avant son départ avec le soleil ambiant. Il s’exécute mais quand elle revient il lui dit que son inattention mérite une punition. Elle doit apprendre à ne pas s’emporter comme elle le fait, à se discipliner même si elle a raison. Elle doit apprendre à maîtriser ses pulsions et convaincre posément.
Isabelle le regarde.
Elle ne sait que dire, elle ne l’a jamais vu comme ça. Le sourire qu’il affichait à son arrivé a fait place à un regard sévère. Elle n’ose plus bouger. Elle est là devant lui, rouge de confusion. Que va-t-il faire ? Quelle idée a-t-il aujourd’hui ? Ce n’est pas la première fois qu’elle est maladroite mais jamais il n’a réagit ainsi.
Isabelle s’interroge.
Il lui demande de s’approcher, ses yeux sont impérieux. Isabelle n’ose pas répondre. Elle est comme hypnotisée par ce regard. Elle qui ne se laisse jamais faire, est incapable de réagir, comme aspirée par sa volonté. Elle fait un pas vers lui, i l la prend par le bras et la bascule sur ces genoux. Elle retrouve la parole et dit
« Non, vous n’allez pas faire ça ? Vous n’allez pas me donner la fessée, à mon âge ? »
Elle remue tente, de se dégager, mais il la maintient fermement son bras passé autour de sa taille.
« Je vais me gêner » répond le Monsieur, « Il me semble que vous avez dépassé les limites. Vous êtes aussi écervelée qu’une gamine et comme une gamine vous allez recevoir une fessée bien méritée. Vous la méritez, non ? »
Isabelle acquiesce dans un murmure.
Les claques commencent à tomber sur ses fesses que ne protège que le tissu léger de sa petite robe. Elles tombent alternativement à gauche, à droite, à droite, à gauche. Isabelle sent ses fesses chauffer mais ne dit rien, elle est attentive à ce qui lui arrive, elle analyse ces sensations. Le monsieur lui demande de se lever et de la regarder.
Isabelle se dresse devant lui.
Il lui demande alors de retirer sa robe, elle hésite. Il voit son hésitation et lui dit que si elle ne le fait pas elle-même, il s’en chargera mais que la fessée serait plus sévère. Elle retire sa robe et se retrouve nue devant lui. Etrangement, elle se sent vulnérable. Il l’a vue nue tout à l’heure pourtant, mais c’était différent. Elle était nue parce que tel était son plaisir et la voilà nue par sa volonté, à lui.
Isabelle est troublée.
Il lui demande de se remettre sur ses genoux. Elle ne résiste plus, elle sait que ce qu’elle est en train de vivre est une expérience spéciale, elle veut savoir. Ses fesses offertes à la main de son ami, elle se sent possédée. Les claques reprennent inlassablement. Ses fesses commencent à cuirent sérieusement, elle gesticule, elle gémit. Ses cuisses s’écartent sous l’impact des claques précises, une chaleur envahit son bas ventre. ….
Un bruit dans le jardin, Isabelle se réveille.
Elle s’était endormie sur son livre. Ses fesses chauffent, l’astre rayonnant a cuit ses fesses blanches, l’ombre qui la protégeait a disparu. Encore dans son rêve, Elle sent une humidité entre ses cuisses.
Isabelle sourit.
L’heure de la ‘biafine’ viendra plus tard, Elle se tourne face au ciel. Elle se caresse encore perdue dans ses pensées. Elle revoit cet homme, elle revoit cette aventure étrange, elle aurait aimé que ce ne soit pas un rêve. Elle regarde le ballet incessant des grands oiseaux blancs … Un jour un de ces oiseaux blancs l’emportera vers la liberté. Elle sent son plaisir monter, elle ferme les yeux se cambre, sous le ballet des oiseaux blancs.
Isabelle a joui.
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