Il y avait des semaines qu’on en parlait, des semaines qu’on en rêvait de cette rencontre imaginée, espérée, désirée, j’en avais même écrit un poème ‘L’attente’ …
Et patatras, quelques jours avant, un accident fâcheux pour mes fesses, et douloureux aussi.
Il fallait que je lui dise, tout de suite, il devait savoir, choisir….
Je lui ai envoyé un mail en lui disant toute ma douleur et ma déception de ne pas être à la hauteur.
Et s’il ne venait pas ? Et si savoir qu’il ne pourrait me donner cette fessée dont il rêvait, dont nous rêvions, le faisait renoncer ?
Et ce message dans ma boite à mail
« Qu’importe ! Je veux te rencontrer, Toi ! »
Emotion … Une boule au fond de ma gorge, Il viendra …
Dès cet instant, les heures n’en finissaient pas de tourner et puis est arrivé pour lui le moment de commencer le voyage vers une journée spéciale. La nôtre.
Pour cela, il devait partir la veille et m’attendre à l’hôtel, la distance entre nos lieux de vies l’ont amené à prendre un drôle de moyen de transport, comment s’appelle-t-il déjà ?
Ah oui, un Transporteur Epicurien Otement Zympathique. !!!
Après une nuit un peu douloureuse pour mes abattis, une bonne douche et me voilà au volant de ma petite voiture rouge. Le palpitant palpite à ce moment là, on s’en pose des questions … Et ma petite voiture qui n’en finissait pas de trouver une place.
Enfin, me voilà garée. Je quitte le parking à la vitesse d’un escargot ambulant, un message sur son portable pour lui dire que j’arrive, J’entre dans l’hôtel et quelques secondes plus tard, un homme arrive dans le hall.
Un regard échangé, aucun doute c’est lui, je n’ai plus peur.
Nous prenons l’ascenseur après une amicale embrassade.
Une grande journée de découverte s’ouvre en même tant que la porte de la chambre.
Nous’ avons tellement évoqué cette première fessée. Pourquoi attendre ?
La meilleure façon de faire connaissance n’est –elle pas de commencer de suite par une fessée d’initiation ? La fessée punitive viendra après … Une fessée punitive ? Que voilà une drôle d’idée !!! Pas mon truc ça … Il s’y appliquera pourtant….
Il s’est assis sur le pied du lit et m’a délicatement aidée à m’allonger en travers de ses genoux, pour ne pas me faire de mal.
A-t-il remonté ma jupe tout de suite ou non ? Je ne sais plus. Ma mémoire sélective a retenu davantage les sensations que l’ordre chronologique des choses. Qu’importe ! Une chose est certaine, c’est que s’il prenait soin de ne pas me faire de mal, ses claques n’en étaient pas moins sévères et je sentais déjà les picotements familiers de la naissance de la fessée.
Si une douleur ne m’avait pas gênée dans le bas du dos, je serai restée là encore un moment.
Il m’a aidée à me redresser et m’a dit d’enlever ma jupe. Et voilà que la fermeture se refusait, qu’à cela ne tienne, il l’a obligée à obtempérer.
Allongée à plat ventre, une position que j’affectionne, je me suis abandonnée une autre fessée à d’autres caresses. Quand ça piquait un peu plus , je me redressais en essayant de me dégager, je disais que je ne me souvenais pas que ça fasse si mal, il posait alors sa main libre sur ma tête ou sur mon cou, me repositionnant immobile.
Avec le recul, je savoure ce moment où j’étais terriblement dépendante de lui.
Il faisait de plus en plus chaud, sur mes fesses mais pas seulement.
Il m’a enlevé mes bas, je n’ai plus la notion du temps, ma veste, mon débardeur ont disparu, quand ? Mon soutien-gorge, dernier rempart de ma nudité s’est à son tour éclipsé.
Plus aucun obstacle face à l’invasion des caresses de cette main chaude qui ne cesse de me découvrir et que je ne fais que désirer encore et encore.
Une succession de claques, de caresses, de tendresse, de paroles échangées et son martinet qu’il me fait découvrir. Celui qui vient tout droit de chez Démonia. Je le regarde, le caresse, j’aime déjà ses lanières douces. Je sais que je serai punie ( ?) avec, il me l’a promis. Il me dit alors :
« Je sais que tu ne peux pas prendre toute les positions mais pourrais-tu te mettre à quatre pattes ? »
Sans trop de difficultés, je me suis redressée, offrant ainsi ma croupe aux caresses cinglantes de son Martinet. J’aime avant tout Sa Main mais il a su utiliser cet instrument comme un prolongement de sa main. Il le guidait où et comme il voulait, il a su le faire cingler et caresser. J’ai aimé vraiment….
Un cinglement plus précis m’a fait pousser un petit cri de surprise et aussitôt cette main chaude qui enveloppe, qui caresse qui réconforte et me laisse glisser vers un plaisir tout doux.
Quand j’ouvre les yeux, je l’aperçois, il est là assis près de moi, il me regardait et moi je souris. Je suis définitivement bien.
C’est alors qu’il me glisse dans l’oreille :
« Alors que faisons pour déjeuner ? Sortons-nous pour aller au restaurant ou bien faisons-nous monter une collation ? »
« Quoi, c’est déjà l’heure ? » Je n’ai pas vu le temps passer.
Aller manger en tête à tête était une idée qui me plaisait mais à cet instant précis, une autre envie c’est imposée à moi. Je ne voulais pas sortir et lui est répondu :
« Je ne veux pas aller au restaurant pour une simple raison, c’est que je suis bien avec toi, que je n’ai pas envie de bouger »
Il a aimé je crois, cette explication et a commandé les plateaux qu’il est allé lui-même chercher. J’étais toujours nue et le frais commençait à se faire sentir. Je me suis appropriée son sweat, seul vêtement qu’il avait enlevé et j’étais bien, là, assise en tailleur sur le lit avec mon plateau.
Les douleurs semblaient envolées, du moins elles étaient loin de mes pensées, mes muscles chauffés par ses fessées et ses caresses ne me faisaient pas (plus) souffrir.
Il y eut aussi ce moment où je me suis trouvée debout, nue, face à lui, habillé, ses mains sur mes hanches et où il m’a dit sa surprise de la relation particulière qui se lie entre le fesseur et sa fessée. J’en suis aussi surprise que lui. C’est la magie de la fessée, sans doute …
Nous nous sommes allongés côte à côte sur le lit, pour discuter se reposer un peu et puis il me dit que c’est dommage que mon état ne me permette pas de prendre la position qu’il aime, sur le dos, les jambes relevées. J’étais sur le dos, j’essaie, je peux arrêter si j’ai mal, mais non, ça va alors … Alors il a commencé à me fesser ainsi. Aïe, ça fait mal ça, quand ça tombe sur le haut des cuisses !!! J’’ai fermé les yeux. Je me cramponnais à mes jambes avec mes mains et la fessée continuait.
Soudain sa main gauche est venue cacher mes yeux, bandeau improvisé, la douche de claques a cessé et plein de bisous doux sont venus calmer le feu qui consumait mes fesses et le haut de mes cuisses pour en allumer un autre qui m’a conduite dans un plaisir imprévu, imprévisible. Le bonheur, c’est quand il veut !
Qu’il est bon d’être ainsi dépendante de toi, Jason, le navigateur qui a utiliser un drôle de moyen de locomotion pour venir me trouver.
Mention spéciale décernée à l’inventeur de cette drôle de machine. (NDLR : On lui transmettra)
Il est difficile de redescendre sur terre quand un trop plein d’émotions vous submerge ainsi.
Jason est venu certes pour me connaître mais aussi pour me faire connaître la punition comme il l’entend, avec passage au coin et tout…
Je me suis retrouvée ainsi debout le long d’un mur, obligée de compter (horreur) le nombre de coup de monsieur Martinet, vingt sur chaque fesse, régime particulier à situation particulière. Je pensais ne jamais pouvoir, mais, je m’en suis tirée honorablement, je crois …
Et le coin, pas ma tasse de thé ça, mais bon, c’est le fesseur qui décide, alors pas de cadeau. J’y ai eu droit … Les mains sur la tête avec interdiction de les enlever …Tu parles !!!! Pas évident ça …. Mais c’est une autre histoire …Et cela ne vous regarde pas …
Les heures ont ainsi défilé à un rythme bien trop rapide, il fallait déjà penser à un départ inévitable, hélas.
C’est à ce moment, que Jason a décidé de me conduire sous la douche, moi la fille de l’eau, il m’a prise dans ses bras, soulevée du lit, reposée sur mes jambes et conduite à la salle de bain. Le fesseur s’est transformé en doucheur. Un délice…. Une belle conclusion pour une journée de rêve…
Nous avons quitté ‘notre’ chambre et il m’a accompagnée jusqu’à ma petite voiture rouge. Je n’aime pas les départs, je n’aime pas le voir là sur le bord du trottoir … J’aurais voulu suspendre le temps….
Vos impressions