Comme dirait l'une de mes amies, un article sorti des cartons. Il est paru le 20 septembre 2006, certain(e)s l'ont déjà lu, mais d'autres ne le connaisent peut-être pas encore ...
Je te regarde, mon ami,
Nu, en travers de ton lit,
Au sommeil, abandonné
Après cette nuit agitée.
Je souris.
Suite
Par Artemis
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Publié dans : Eclats de moi
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Il est là-bas derrière son écran et il attend. Elle est ici devant son clavier et elle écrit.
Qu'est ce qu'il espère et que lui dit-elle ?
Elle lui raconte des histoires et lui, il veut la croire. Il est là-bas, elle est ici. Oui et alors ?
Ce n'est pas cela qui arrêtera cette complicité naissante entre eux.
Un désir partagé de pouvoir s’évader ? De donner à sa vie des plaisirs différents et merveilleux ?
Je ne sais pas. Le savent-ils ?
Une relation à distance, une relation étonnante, une relation découverte qui est venue comme ça par hasard. Un hasard, peut-être oui, peut-être non, une intuition.
L’intuition que de l’autre côté de ce miroir, il y a un double. Quelqu'un qui est séduit par les mots, les mêmes mots. Des mots douceurs, des mots chaleurs qui caressent l’imaginaire comme les mains d’un amant caresseraient le corps de sa belle.
Elle l’imagine. Elle le voit, allongé sur son lit, assoupi, nu. Une de ces siestes réparatrices. Elle lui écrit ce qu’elle imagine.
Elle se voit arrivant doucement derrière lui, sans bruit, pour ne pas le réveiller. Elle s’approche et se penche tendrement vers lui. Elle est nue elle aussi. Elle s’agenouille près de lui et lui effleure son dos de la pointe de ses seins.
Il frissonne, Elle parcourt ainsi son corps. Le contact de sa peau à lui, et la sensualité de ses caresses font dresser les pointes de ses seins. Elle l’enjambe et s’allonge sur lui, dépose un bisou derrière son oreille.
Il tourne la tête et elle l’embrasse, perd alors l’équilibre et se retrouve allongée à ses côtés.
Elle a écrit son rêve sa main glissée entre ses cuisses et envoie son message là-bas.
Là- bas son ordinateur à lui bipe : « Vous avez un nouveau message »
Il sourit. Il le lit. Il ferme les yeux, s’imagine et écrit la suite de son rêve à elle avec ses mots à lui.
Ill reprend alors l’initiative et caresse ses seins dont les mamelons, fiers se dressent devant lui,
Ils les malaxent, les contourne, pince entre deux doigts ces pointes orgueilleuses, et sa bouche gourmande les lèche, les mordille. Elle se raidit, son corps s’électrise.
Sans cesser de titiller ses mamelons l’un après l’autre de sa main droite et de sa bouche, sa main gauche se glisse entre ses cuisses et s’aventure dans la grotte humide qui l’attire immanquablement,
Il écarte sans peine ses lèvres ouvertes, et glisse un doigt aussitôt rejoint par un deuxième. L’atmosphère y est douce et accueillante. Son pouce profiteur agace son bouton.
Elle se cabre sous la violence de son plaisir. Son souffle s’accélère, elle est prête à exploser, elle voudrait se retenir, attendre, mais il ne lui laisse pas le choix. Elle jouit dans un cri et retombe sur le lit. Son corps vibre ainsi un moment avant qu’elle ne retrouve ses esprits. Il la regarde. Il sourit.
En écrivant ces mots, en lisant les siens, il voyait les images, Il la voyait elle. Enfin, il voyait celle qu’il imaginait. Il se voyait lui et sa nature d’homme se redressait. Il bandait devant son écran. Il envoie son message.
Là- bas son ordinateur à elle bipe : « Vous avez un nouveau message »
Elle sourit. Il a répondu. Elle a hâte. Elle veut savoir. Elle lit.
Elle aime ses mots, les savoure, les apprivoise et se les approprie. Une chaleur envahit son bas ventre, entraîne un désir violent. Elle se caresse. Elle vit ce qu’elle lit. Elle est avec lui. Elle jouit.
Une correspondance commencée. Une correspondance improvisée. Une correspondance qui continuera ou ne continuera pas.
Un plaisir partagé. Le plaisir de lire et d’écrire pour l’autre. Une belle expérience.
Cette illustration est de Sandokan.
Par Artemis
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Publié dans : Eclats de Plume
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J'ai retrouvé cette citation sur l'un de mes cahiers de collégienne, elle est connue mais je la trouve jolie.
Je voudrais être une larme pour naître dans tes yeux, vivre sur tes joues et mourir sur tes lèvres.
Par Artemis
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Publié dans : Eclats de moi
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