La jeune initiatrice comprend à ces mots qu’elle ne doit pas s’arrêter là, qu’elle doit poursuivre l’exploration de la
belle entravée, qu’elle doit lui révéler d’autres plaisirs et l’offrir ainsi au regard de l’homme. Parce que telle est sa volonté.
L’homme, cette voix … En l’entendant la belle captive avait sursauté… Cette voix … Sa voix …
Dégrisée, elle réalise qu’elle est à sa merci à Lui, par l’emprise qu’il a sur Elle, sur Elles.
Allait-elle devoir jouir à nouveau en présence de son ami ? Avec une autre personne que lui … Une femme, de surcroît, elle qui disait à qui voulait l’entendre qu’elle n’ aimait que les
hommes … Peut-être avait-t-il entendu sa jouissance, peut-être même l’avait-t-il vue ?
Cette pensée la trouble. Elle supplie qu’on la délivre
Elle s’agite en vain, les liens la maintiennent collée le long de l’arbre, les jambes écartées, entièrement offerte.
La jeune femme doucement murmura
Calme-toi, de mal, personne ne te fera
De plaisir, tu trembleras
Belle et docile, tu deviendras.
Ta délivrance viendra
Quand Sa volonté s’exprimera.
Sans plus attendre, Elle l’embrasse tendrement et fougueusement. Ce baiser ne la laisse pas indifférente, leurs seins se
frôlent et ses pointes à nouveau se dressent.
La belle exploratrice abandonne sa bouche et s’attache à ses mamelons tendus Elle s’agenouille à ses pieds et embrasse chaque parcelle de son corps. Sa bouche douce et ses mains caressantes
provoquent en sa compagne improvisée de multiples ondes électriques.
Sa langue s’attache à la fleur dont la corolle épanouie ne laisse aucun doute sur son désir croissant. Elle recueille délicatement le suc qui s’écoule et fait tressaillir les papillons de son
bas-ventre.
La belle oublie sa position, oublie l’Homme qui la regarde, elle ne pense plus. Elle n’est plus qu’un corps vivrant de désir et de plaisir. Son souffle s’accélère et elle gémit. Elle semble
s’offrir et s’ouvrir à ces caresses nouvelles comme une fleur s’épanouit au soleil du printemps. Elle s’abandonne. Le plaisir intense provoque en elle un torrent de larmes, elle explose...
Copyright © Janvier 2008
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