Elle restait pétrifiée, n’osait se mettre en marche. Son instinct lui disait que le chemin ne serait pas simple, elle
avait peur.
La voyant hésiter, le chauffeur, de sa main gantée de blanc, lui flatta la croupe et la claqua, comme il aurait fait
pour faire démarrer une belle pouliche.
Comme stimulée par cette tape d’encouragement, elle entreprit de suivre cette voie, trop tranquille pour être honnête.
Elle se retourna plusieurs fois, le chauffeur ne la quittait pas des yeux, sa présence la tranquillisait. Elle fut
toutefois, bientôt hors de sa vue. Les rails s’enfonçaient dans une forêt, elle s’affola … Que se passerait-il si quelqu’un ou quelque chose s’en prenait à elle. Elle était seule. Comment
avait-elle pu obéir à ce message ? Elle était folle. Oui, c’est cela, elle était folle, folle de lui.
Les mots, ses mots résonnaient dans sa tête et elle avançait toujours. Un bruit soudain, elle s’arrêta net. Qu’était-ce ? Un garde forestier qui faisait sa ronde et qui fut bien surpris du
spectacle qui s’offrait à ses yeux.
« Alors, belle enfant, on se promène ? »
Tremblante, elle répondit qu’elle devait se rendre dans une clairière auprès d’un arbre. Qu’elle en avait reçu l’ordre.
« Fort bien ! Mais vous n’ignorez pas que vous empruntez là une voie privée. Vous ne pouvez poursuivre sans vous être acquittée du droit de passage »
Elle baissa les yeux, son cœur battant la chamade. Le silence régnait alentours. Elle en pouvait s’échapper et personne n’était là pour la sortir de cette impasse. Elle n’avait pas le choix, elle
devait se soumettre à la volonté de cet homme.
Il déboutonna la braguette de son pantalon, faisant jaillir son vit déjà en érection.
« Fais moi une belle sucette, ma jolie et tu pourras repartir. »
Elle s’accroupit et prit la queue de l’homme dans sa main et la guida à sa bouche. Sa langue taquina le gland, et joua le long du méat. La douceur de sa langue faisait se dresser ce mat de plus
belle. Elle l’emboucha et entreprit de long va et vient.
L’homme sentit son plaisir monter. Il lui appuya sur la tête, donna un coup de rein et enfonça sa bite jusqu’au fond de sa gorge, l’obligeant à avaler son nectar.
Son droit de péage accompli, il l’aida à se relever et la complimenta pour cette fellation en remerciant le hasard de l’avoir mise sur sa route.
« Pour une suceuse, t’es une sacrée suceuse »
Il la remit sur les rails et d’une claque sur les fesses, lui indiqua qu’il était temps pour elle de reprendre sa route.
Quelques minutes plus tard, elle arriva à la clairière et s’arrêta auprès de l’arbre annoncé.
Un jeune femme, nue, sous une robe transparente semblait l’attendre. Elle tenait une longue corde et un bandeau blanc et dit:
Tes vêtements, tu abandonneras,
Le long de l’arbre, tu te mettras,
Tes jambes, tu écarteras
Cette corde, à l’arbre, t’attachera,
Ce bandeau, tes yeux cachera.
Dans ta solitude, tu méditeras.
(A suivre )
Vos impressions