Peau contre peau, souffles qui se confondent, émois.
Plaisirs troubles de caresses inconnues, la belle captive s’abandonne. Elle savoure la douceur des mains
féminines qui découvrent ses seins.
La jeune femme s’est écartée d’elle, seuls ses doigts jouent avec ses mamelons, les titillent les étirent et les font
rouler entre deux.
Des frissons de bonheur se diffusent le long de sa colonne. Elle sent ses seins se tendre comme happés par les doigts
experts. Elle s’offre irrémédiablement au plaisir qui monte doucement en elle. Son sexe ouvert, commence à couler le long de ses jambes. Elle gémit doucement.
La jeune femme, la regarde en souriant et dit.
Ma belle, tu aimes, mais tu verras
D’ici peu, tu supplieras.
Trop d’excitation, tu auras
De te soulager, tu réclameras.
Elle continue d’agacer la pointe dure de l’un de ses
seins, sans tenir compte de ses gémissements de plus en plus saccadés et sa bouche se fait ventouse sur l’autre. Elle mordille, suce, tête sans discontinuer.
Impuissante, collée à son arbre, la belle ficelée, essaie de se soustraire à ces petites aiguilles, qui irradient ses
mamelons, à cause de tant de frictions et de succions.
Elle supplie qu’on la laisse, elle n’en peut plus supporter. Ses suppliques restent vaines et d’un coup, une onde
électrique parcourt son corps et elle se tend comme un arc immobile et crie.
Un cri de jouissance qui retentit dans la forêt. Un cri de délivrance pour ce corps soumis à des supplices raffinés, sans pouvoir se défendre.
Elle s’effondrerait si elle n’était intimement liée à son arbre de torture.
Un bruissement
soudain dans l’air vibra,
La belle officieuse doucement s’écarta
L’homme d’une voix forte déclama.
Joli tableau que voilà.
Surtout ne vous arrêtez pas
Faites comme si je n’étais pas là.
Credit photo Gabrielle
Rigon
© janvier 2008
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