L'épisode précédent est ici )
Une journée mouvementée.
Les jours se sont écoulés au rythme des saisons, l'été a fait place à l'automne.
C'était une de ces journées d'octobre, où le soleil éclaire la nature et la rend si belle, habillée de jaunes, d'ors, de bruns et de rouges.
J'aime l'automne. J'aime ses couleurs et ses saveurs particulières. J'aime m'y promener et chercher les champignons, ramasser les châtaignes. Des plaisirs simples, souvenirs de mon enfance, des moments de silence au cour des bois, des moments que j'aime partager avec ceux qui aime la nature et la respecte.
Mais ce n'est pas l'heure de rêvasser, j'ai du boulot sur la planche.
Monsieur M. m'a faite venir dès l'aube à son bureau pour prendre les consignes.
« C. ! Ma vieille maman doit se rendre à sa cure annuelle. Ses malles doivent être fins prêtes pour son départ prévu demain matin. Préparez aussi quelques effets pour vous et moi, le voyage étant un peu long, nous ferons escale chez l'une de mes amies. Dès que vous aurez fini ce travail, assurez vous que votre patronne ne manque de rien et venez me trouver. »
« Bien, Monsieur, Puis-je disposer ? »
« Allez, et ne traînez pas ! »
Je me suis aussitôt rendue à la lingerie pour commencer les bagages. Il ne fallait rien oublier, le séjour durait un mois et l'établissement, s'il assurait le nettoyage des vêtements, ne fournissait ni draps, ni linge de toilette.
Je me suis affairée toute la journée à emballer tous le linge destiné à ma patronne. Sans arrêt interrompue dans mes préparatifs, j'avais du mal à me concentrer et à ne rien oublier. Le facteur qui avait un recommandé, et évidemment personne pour répondre au coup de sonnette. Une parole échangée, on n'est pas des sauvages quand même. Ma patronne qui appelle pour son petit-déjeuner, ensuite pour sa toilette. Le repas de midi servi à Monsieur M. et sa mère et c'est l'heure de la petite promenade de Madame qui ensuite a repris possession de ses appartements pour se reposer et lire le livre qu'elle m'avait demandé et que je suis allée chercher dans la bibliothèque.
L'heure avançait et je voyais que tout ne serait pas prêt avant l'heure du souper et voilà Monsieur M. qui me sonne.
Je me précipite à son bureau, toque à la porte et attends qu'il m?autorise à entrer.
« Entre, C. Dépêche-toi ! » me dit-il.
« Monsieur a besoin de moi ? »
« Oui, prépare un panier et ma veste de laine. Habille-toi pour m'accompagner. Je veux ramasser des champignons, mon amie aura ainsi le plaisir de goûter aux produits de notre terroir. »
« Suis-je obligée de vous accompagner, Monsieur, tout n'est pas prêt et ... »
« Il suffit, obéis ! Depuis quand discutes-tu mes ordres ? Tu finiras au retour, et si tout n'est pas prêt ?. Tu sais ce qui t'attend ? »
« Oui, Monsieur » répondis-je les yeux baissés.
« Allez file ! Je te retrouve sur le perron.»
J'enfile un gilet sur ma robe, donne la veste de Monsieur et nous voilà partis dans le bois qui jouxte le domaine.
Les odeurs, le calme feutré du sous-bois et le chant des oiseaux me font oublier le travail qu'il me reste à faire. Voilà le premier cèpe qui se montre sur un tapis de mousse, puis un autre et encore. Quel plaisir de les cueillir, de remplir le panier, d'imaginer l'omelette que l'on fera cuire chez l'amie de Monsieur.
Et voilà que par inadvertance, je me prend les pieds dans une ronce, perd l'équilibre, renverse le panier et écrase quelques précieux spécimens.
Monsieur M. se fâche.
« Petite maladroite, tu ne pouvais pas faire attention. Tu sais pourtant, comment j'apprend aux imprudentes l'art de faire attention ?»
« Mais... » Bredouillai-je « Je ne l'ai pas fait exprès... »
« Ce n'est pas une excuse et tu le sais ! Viens ici ! »
« Nonnnnnnnn, pas ici Monsieur, s'il vous plait ! On pourrait passer ! »
« Oui, et alors !!! Où est le problème ? Une punition doit se donner immédiatement, mais sache que mon amie sera avisée du peu de cas que tu fais du présent qui lui est destiné ! »
« Oh, non Monsieur, ne le dites pas ! »
Pendant ce temps Monsieur M. a coupé une branche fine et flexible de l'arbre qui était à proximité.
«Il suffit, C. ! Penche-toi, soulève ta jupe et baisse ta culotte ! »
Je tremblais de m'exécuter, la honte si quelqu'un me voyait. Je ne bougeais pas. Le regard qu'il me lança alors eu raison de mes dernières réticences. Je ne pouvais pas désobéir, je ne devais pas.
J'ai remonté ma jupe, descendu ma culotte lentement, le rouge aux joues et me suis penchée.
Sa main a caressé mes globes ainsi offerts et sans plus attendre a commencé à les rougir, claquant de droite et de gauche, alternativement ou non, afin de ne laisser aucune place à la blancheur laiteuse de ma peau.
Dans la forêt silencieuse, ce bruit qui résonnait ne laissait aucun doute sur ce qui se passait là. La honte que je ressentais n'avait d'égale que le plaisir qui montait inévitablement lorsque sa main effleurait au passage mon intimité.
Soudain, la douche de claques s'est arrêtée. Je n'ai pas eu le temps de me relever que la badine improvisée a remplacé la main qui officiait. La badine sifflait dans l'air et rebondissait sur mon joufflu déjà bien rouge.
Un bruit soudain, des branches qui craquent... Quelqu'un approche ... C'est certain ...
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