J'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de l'adolescence, comme beaucoup. Je copiais aussi des chansons sur des cahiers d'écoliers. C'est alors, que j'ai découvert que mon père avait fait de même à son époque. Au milieu de son cahier , j'ai trouvé cette correspondance. A vous de la découvrir et pour les plus malins d'entre vous, nul doute que vous en aimerez la substantifique moelle. Bonne lecture.
Mon Chéri,
Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris, l’autre jour que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser, et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection, toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler sans nul artifice, mon âme
toute nue, veuillez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement
et je vous prouverai que je suis la femme
sincère et capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot, la meilleure épouse
que vous puissiez rêver. Puisque votre
âme est libre, pensez que l’abandon où je
vis est très long, bien dur et souvent bien
pénible. Ainsi, en y songeant, j’ai le cœur
gros. Accourez donc vite et venez me le
faire oublier, à l’amour, je veux me sou-
mettre.
Votre tendre amie
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