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"L'érotisme est l'une des bases de la connaissance
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Anaïs Nin, Etre une femme et autres essais.

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Eclats de Plume

La jeune initiatrice comprend à ces mots qu’elle ne doit pas s’arrêter là, qu’elle doit poursuivre l’exploration de la belle entravée, qu’elle doit lui révéler d’autres plaisirs et l’offrir ainsi au regard de l’homme. Parce que telle est sa volonté.
L’homme, cette voix … En l’entendant la belle captive avait sursauté… Cette voix … Sa voix …
Dégrisée, elle réalise qu’elle est à sa merci à Lui, par l’emprise qu’il a sur Elle, sur Elles.
Allait-elle devoir jouir à nouveau en présence de son ami ? Avec une autre personne que lui … Une femme, de surcroît, elle qui disait à qui voulait l’entendre qu’elle n’ aimait que les hommes … Peut-être avait-t-il entendu sa jouissance, peut-être même l’avait-t-il vue ?
 Cette pensée la trouble. Elle supplie qu’on la délivre
Elle s’agite en vain, les liens la maintiennent collée le long de l’arbre, les jambes écartées, entièrement offerte.

La jeune femme doucement murmura
Calme-toi, de mal, personne ne te fera
De plaisir, tu trembleras
Belle et docile, tu deviendras.
Ta délivrance viendra
Quand Sa volonté s’exprimera.


Sans plus attendre, Elle l’embrasse tendrement et fougueusement. Ce baiser ne la laisse pas indifférente, leurs seins se frôlent et ses pointes à nouveau se dressent.
La belle exploratrice abandonne sa bouche et s’attache à ses mamelons tendus Elle s’agenouille à ses pieds et embrasse chaque parcelle de son corps. Sa bouche douce et ses mains caressantes provoquent en sa compagne improvisée de multiples ondes électriques.
Sa langue s’attache à la fleur dont la corolle épanouie ne laisse aucun doute sur son désir croissant. Elle recueille délicatement le suc qui s’écoule et fait tressaillir les papillons de son bas-ventre.
La belle oublie sa position, oublie l’Homme qui la regarde, elle ne pense plus. Elle n’est plus qu’un corps vivrant de désir et de plaisir. Son souffle s’accélère et elle gémit. Elle semble s’offrir et s’ouvrir à ces caresses nouvelles comme une fleur s’épanouit au soleil du printemps. Elle s’abandonne. Le plaisir intense provoque en elle un torrent de larmes, elle explose...

 

 

Copyright © Janvier 2008

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Par Artemis - Publié dans : Eclats de Plume - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Peau contre peau, souffles qui se confondent, émois.
Plaisirs troubles de caresses inconnues, la belle captive s’abandonne. Elle savoure la douceur des mains féminines qui découvrent ses seins.
La jeune femme s’est écartée d’elle, seuls ses doigts jouent avec ses mamelons, les titillent les étirent et les font rouler entre deux.
Des frissons de bonheur se diffusent le long de sa colonne. Elle sent ses seins se tendre comme happés par les doigts experts. Elle s’offre irrémédiablement au plaisir qui monte doucement en elle. Son sexe ouvert, commence à couler le long de ses jambes. Elle gémit doucement.
La jeune femme, la regarde en souriant et dit.

Ma belle, tu aimes, mais tu verras
D’ici peu, tu supplieras.
Trop d’excitation, tu auras
De te soulager, tu réclameras.

Elle continue d’agacer la pointe dure de l’un de ses seins, sans tenir compte de ses gémissements de plus en plus saccadés et sa bouche se fait ventouse sur l’autre. Elle mordille, suce, tête sans discontinuer.
Impuissante, collée à son arbre, la belle ficelée, essaie de se soustraire à ces petites aiguilles, qui irradient ses mamelons, à cause de tant de frictions et de succions.
Elle supplie qu’on la laisse, elle n’en peut plus supporter. Ses suppliques restent vaines et d’un coup, une onde électrique parcourt son corps et elle se tend comme un arc immobile et crie.
Un cri de jouissance qui retentit dans la forêt. Un cri de délivrance pour ce corps soumis à des supplices raffinés, sans pouvoir se défendre.
Elle s’effondrerait si elle n’était intimement liée à son arbre de torture.
 
Un bruissement soudain dans l’air vibra,
La belle officieuse doucement s’écarta
L’homme d’une voix forte déclama.
Joli tableau que voilà.
Surtout ne vous arrêtez pas
Faites comme si je n’étais pas là.

Credit photo Gabrielle Rigon

© janvier 2008 www.meilleurduweb.com : Classement des meilleurs sites Web.

Par Artemis - Publié dans : Eclats de Plume - Communauté : Ecritures Sensuelles
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La jeune femme avec douceur installa sa consoeur du rail, le long de l’arbre et l’attacha soigneusement sans lui meurtrir les chairs. Ce lien ne devait que l’empêcher de bouger et la livrer ainsi à la volonté de celui qui la guidait vers un univers inconnu.

Elle lui attacha les bras ainsi que ses chevilles écartées derrière le tronc de l’arbre. Ainsi attachée, elle était totalement exposée et incapable du moindre mouvement.

Inquiète de se savoir ainsi abandonnée, elle implorait la jeune femme de demeurer près d’elle, de ne pas l’abandonner. En vain.  Seul, le silence, lui répondait.
Un temps infini passa, peut-être quelques minutes, une éternité.
Elle réfléchissait à ce qu’elle avait bien pu faire ou dire pour en arriver là. Elle frissonnait, non de froid mais d’appréhension.
Allait-elle rester longtemps ainsi hors de la civilisation ?

Elle tressaillit soudain, perdue dans ses réflexions. Quelque chose frôlait l’un de ses mamelons, qu’était-ce ? Quelque insecte ? Elle voulu le chasser d’un revers de la main et le lien qui la retenait captive, se rappela alors à sa mémoire.
Le frôlement se fit insistant, passant de l’un à l’autre de ses mamelons sans qu’elle ne pu en identifier la provenance. Mais ce contact invisible et surprenant ne la laissait pas de marbre, elle sentait les pointes de ses seins se dresser inexorablement et de doux frissons la parcourir.
Aussi soudainement qu’il était arrivé, ce contact anonyme disparut, la laissant à nouveau à sa solitude. C’est alors que sans qu’elle ait eu conscience d’une présence, une bouche gourmande l’embrassa.
Un corps doux et parfumé se collait contre le sien. Une curieuse sensation envahit ses sens au contact des seins de sa visiteuse contre les siens.


Dans un souffle, celle-ci lui expliqua
Que de nouveaux plaisirs, elle découvrira
De nouvelles sensations, elle ressentira
Que pour lui, elle la préparera.


© décembre 2007

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Par Artemis - Publié dans : Eclats de Plume - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Elle restait pétrifiée, n’osait se mettre en marche. Son instinct lui disait que le chemin ne serait pas simple, elle avait peur.
La voyant hésiter, le chauffeur, de sa main gantée de blanc, lui flatta la croupe et la claqua, comme il aurait fait pour faire démarrer une belle pouliche. 
Comme stimulée par cette tape d’encouragement, elle entreprit de suivre cette voie, trop tranquille pour être honnête.
Elle se retourna plusieurs fois, le chauffeur ne la quittait pas des yeux, sa présence la tranquillisait. Elle fut toutefois,  bientôt hors de sa vue. Les rails s’enfonçaient dans une forêt, elle s’affola … Que se passerait-il si quelqu’un ou quelque chose s’en prenait à elle. Elle était seule. Comment avait-elle pu obéir à ce message ? Elle était folle. Oui, c’est cela, elle était folle, folle de lui.

Les mots, ses mots résonnaient dans sa tête et elle avançait toujours. Un bruit soudain, elle s’arrêta net. Qu’était-ce ? Un garde forestier qui faisait sa ronde et qui fut bien surpris du spectacle qui s’offrait à ses yeux.
« Alors, belle enfant, on se promène ? »
Tremblante, elle répondit qu’elle devait se rendre dans une clairière auprès d’un arbre. Qu’elle en avait reçu l’ordre.
« Fort bien ! Mais vous n’ignorez pas que vous empruntez là une voie privée. Vous ne pouvez poursuivre sans vous être acquittée du droit de passage »
Elle baissa les yeux, son cœur battant la chamade. Le silence régnait alentours. Elle en pouvait s’échapper et personne n’était là pour la sortir de cette impasse. Elle n’avait pas le choix, elle devait se soumettre à la volonté de cet homme.
Il déboutonna la braguette de son pantalon, faisant jaillir son vit déjà en érection.
« Fais moi une belle sucette, ma jolie et tu pourras repartir. »

Elle s’accroupit et prit la queue de l’homme dans sa main et la guida à sa bouche. Sa langue taquina le gland, et joua le long du méat. La douceur de sa langue faisait se dresser ce mat de plus belle. Elle l’emboucha et entreprit de long va et vient.
L’homme sentit son plaisir monter. Il lui appuya sur la tête, donna un coup de rein et enfonça sa bite jusqu’au fond de sa gorge, l’obligeant à avaler son nectar.
Son droit de péage accompli, il l’aida à se relever et la complimenta pour cette fellation en remerciant le hasard de l’avoir mise sur sa route.
« Pour une suceuse, t’es une sacrée suceuse »
Il la remit sur les rails et d’une claque sur les fesses, lui indiqua qu’il était temps pour elle de reprendre sa route.
Quelques minutes plus tard, elle arriva à la clairière et s’arrêta auprès de l’arbre annoncé.
Un jeune femme, nue, sous une robe transparente semblait l’attendre. Elle tenait une longue corde et un bandeau blanc et dit:

Tes vêtements, tu abandonneras,
Le long de l’arbre, tu te mettras,
Tes jambes, tu écarteras
Cette corde, à l’arbre, t’attachera,
Ce bandeau, tes yeux cachera.
Dans ta solitude, tu méditeras.


(A suivre )



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Par Artemis - Publié dans : Eclats de Plume - Communauté : Ecritures Sensuelles
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