Je ne cessais de regarder ma montre, ce jour là …. Elle ne finirait donc jamais cette après-midi ….
Il fait une de ces chaleurs dans le bureau, la température ambiante frôle les 33 °, usant, épuisant … Je n’ai plus un poil de sec, façon de parler, je n’en ai pas, du moins plus. Je me suis faite épilée quelques jours avant.
J’ai chaud, très chaud, je n’aime pas cette chaleur caniculaire, je n’ai pourtant q’une petite jupe et un débardeur sur moi. Une culotte, un soutien-gorge blanc…peu de choses en vérité, mais j’ai chaud, très chaud, trop chaud.
Et, que va-t-il penser de moi ? Je vais être jolie, rouge comme je suis, si seulement il y avait une douche que je puisse me rafraîchir, le corps et les idées bouillonnantes que je me fais, de ce qui sera …. ou ne sera pas.
On imagine toujours tellement de choses. Enfin, il est 16h00. Je quitte le bureau et rejoint ma petite voiture rouge. Horreur, c’est pire que la canicule là. J’entre dans un stérilisateur ambulant, je n’ai que quelques kilomètres à parcourir et je vais arriver en eau ….
Je me gare devant l’hôtel convenu, juste devant une piscine. C’est de la provocation ou quoi, je piquerai bien une tête moi, mais je ne suis pas venue pour ça.
Pourquoi suis-je venue ? Parce que, parce que … J’avais envie de le rencontrer, lui l’homme qui est venue du ciel, jusqu’à moi. Envie de le connaître, envie de savoir si …. J’aimais toujours ça.
Le voilà qui vient vers moi. Je ne pouvais pas me tromper, il est bien tel que sa photo le laissait paraître, je me suis sentie petite d’un coup. Il me parait si grand. Très précautionneux de mon bien-être, il me propose de prendre une douche pour me rafraîchir et de lui envoyer un texto pour lui dire quand je serai prête. J’apprécie sa délicatesse.
Une fois réunis, après quelques paroles, il me dit qu’il connaissait un moyen de passer le temps …. Malicieuse : « Ah oui, je ne vois pas … »
J’ai vu, enfin, j’ai senti.
Je me suis retrouvée promptement en travers de ses genoux et il a commencé à me fesser sur ma jupe. M’enfin, faut-il que je sois folle un jour de canicule, pour venir chercher une chaleur supplémentaire.
Folle ? Non, bien sûr que non, gourmande, oui.
La jupe n’est restée que le temps de mettre la machine en route, elle ne tarda pas à se dégager laissant à sa vue, mes fesses rosies autour de ma culotte blanche. Cette culotte n’a fait que changer de forme au fur et à mesure que l’artiste enjolivait son œuvre d’une teinte de plus en plus carmine, jusqu’à avoir l’apparence d’un string.
La chaleur cuisante de cette fessée augmentée de celle qui me consumait de l’intérieur a eu raison de mes sens, j’étais bien, merveilleusement bien.
Ma culotte a disparu et un à un le reste de mes vêtements a suivi. J’étais ainsi nue à la merci de cette main qui tantôt claquait, tantôt fouillait une intimité que j’offrais avec une envie grandissante. Une succession de jeux, de caresses, de massages et de plaisirs. Une envie de ne plus bouger, de ne plus penser, de savourer pleinement l’instant présent.…
Une découverte aussi.
Un martinet surgi d’un sac à malices est venu caresser mes fesses rougies, sans douleur, une sensation de fraîcheur sur le feu qui me consumait, puis des photos. Une première pour moi.
Et ce temps qui passe, cette obligation de quitter cette ambiance sensuelle, pas envie. Je le sais, je le sens à cet instant, il y aura une suite à cette rencontre. J’en ai l’ En-Vie. Nous avons encore plein de pistes à découvrir, à partager encore pour le Plaisir.
Tu me tends la main, j’accepte de sortir du lit et nous allons prendre une douche ensemble. Nos corps nus brillent et ruissellent. La douche est la fidèle compagne de mes plaisirs solitaires. Comment l’as-tu su, te l’avais-je dis ? Tu m’as caressée, tout en dirigeant ce jet vers mon sexe enflammé. J’ai senti mon dos se cambrer, mon sexe s’ouvrir davantage à tes doigts inquisiteurs et à la pluie de la douche. J’ai tendu les bras et me suis retenue au mur et j’ai crié mon bonheur, mon plaisir…
Tu m’as eu …. Tout l’hôtel m’a entendu, je le sais, mais qu’importe.
Merci à toi, l’épicurien volant… Pour ce que tu m’as donné, pour ce que tu me donneras encore.
Carpe diem
© Artemis
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