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me rendre visite depuis septembre 2006.
Un nombre c'est bien ,mais c'est pas très
causant ... Mec lecteurs d'où venez-vous ?
Le 20 octobre 2007, j'ai mis cette carte
pour mieux vous connaitre.

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"L'érotisme est l'une des bases de la connaissance
de soi, aussi indispensable que la poésie." 

 

 
Anaïs Nin, Etre une femme et autres essais.

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Eclats de Plume




Elle est partie en ce début de matinée, sans un mot. Vers quel destin impénétrable, ses pas la conduisent-elles ?
Quelle force intérieure ou quelle voix lui imposent de partir d’un pas si décidé en cette tenue ?
Quelle voix ? Sa voix a lui bien sûr, il est le souffle de sa force, il la conduit là où elle doit aller. Ils avaient fait un jeu, la veille au soir, et elle avait perdu. Elle en connaissait les règles. Si elle perdait, elle devrait accomplir le gage qu’il avait choisi pour elle.
Elle ignorait quand. Il lui avait dit qu’elle le saurait le moment venu. Et le moment était arrivé.
Alors qu’elle prenait son petit déjeuner, encore vêtue de sa nuisette, la sonnette de la porte d’entrée avait retenti.
Un coursier lui tendit un pli urgent et attendit. Elle ouvrit délicatement l’enveloppe se demandant ce qu’elle pouvait bien contenir.
Un message avec ces quelques mots.

Ton dos nu noir, tu mettras
De bas noirs, tes jambes, tu gaineras
Tes bottes, tu chausseras.
Docile, mon coursier, tu suivras.

Elle est abasourdie, son cœur bat à tout rompre. Il ne peut lui demander ça. C’est impossible, une erreur sans aucun doute, oui c’est cela, une erreur. Elle s’accroche à cette idée, retourne le papier dans l’espoir de trouver un démenti. Rien. Affolée, elle jette un regard vers l’homme qui stoïquement patientait.
Il lui dit alors : «  Monsieur, a précisé qu’il valait mieux ne pas traîner, que vous êtes attendue et que je devais vous conduire. »
Il ne plaisantait pas. Elle comprit alors qu’elle devait obéir.
Elle ne posa plus de question et alla se préparer conformément à la consigne. Quand elle revint devant l’homme qui l’attendait, elle cachait son sexe avec ses mains, honteuse de se montrer ainsi à un parfait inconnu.
Ce dernier lui tendit alors, une cape noire soyeuse, en lui demandant de la mettre sur ses épaules le temps de se rendre à la voiture stationnée en bas de l’immeuble. Elle la saisit, et d’un mouvement gracieux, elle se couvrit de cette étoffe, libérant ainsi son bas-ventre à l’inconnu qui la regardait d’un œil appréciateur et gourmand.

Il lui ouvrit la porte et la fit passer devant elle. Le tissu léger ne laissait guère de doute à quiconque les croiserait sur sa tenue. Elle était rouge de confusion et avançait d’un pas hésitant.
«  Allons ! » Dit l’homme, « Pressons, nous n’avons que trop perdu de temps, Monsieur ne sera pas content. »
Il la fit entrer dans la voiture sous les yeux stupéfaits de deux badauds qui passaient par là leur baguette sous le bras.
Après quelques minutes de route, il prit un chemin de traverse et arrêta a voiture près d’un entrepôt qui semblait désert.
Une voie de chemin de fer passait à proximité. Les wagons de marchandises étaient à l’arrêt. Nul ne semblait travailler. Le calme régnait. Le chauffeur lui ouvrit alors la portière et la fit sortir. Il retira lui-même la cape qui la couvrait. Il ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche et lui dit que c’était les ordres. Il lui donna alors une autre enveloppe.
Fébrilement elle la déchira, tant elle appréhendait les mots qu’elle lirait.

Sur le rail,  tu marcheras,
Droit devant, tu regarderas,
Fière, tu avanceras
Une clairière, tu verras,
Un arbre, au milieu, se dressera
Un nouveau message t’y attendra.


( A suivre )
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Par Artemis - Publié dans : Eclats de Plume - Communauté : Ecritures Sensuelles
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Voilà enfin la suite des aventures de Mademoiselle C , commencées l'an dernier, à l'automne. La saison est revenue, il m'a semblé juste de poursuivre ses aventures; Pour celles et ceux qui ont manqué le début, un petit tour en arrière s'impose ....

Les aventures de Mademoiselle C (1)
Les aventures de Mademoiselle C (2)
Les aventures de Mademoiselle C (3)
 

Réflexe de pudeur, je voulus me redresser pour faire retomber ma jupe. Qu’importe l’origine du bruit, je ne voulais pas courir le risque d’être vue ainsi.
Monsieur M. ne m’en donna pas le loisir. Anticipant mon mouvement, il me dit :
« T’ai-je donné l’autorisation de bouger ? »
« Non, Monsieur, mais ce bruit, si quelqu’un …… »
« Hé bien, ce quelqu’un verra comment l’on corrige les maladroites !!! »
Et la badine continua son œuvre de punition. Je tremblai de honte et de douleur mêlée, mais ne bougeais plus. Je savais que je ne devais pas.

Voyant que sa présence n’avait en rien altéré la scène qui se déroulait devant ses yeux, le promeneur s’approcha doucement, son appareil photo à la main. Il était captivé par le spectacle qui s’offrait à lui.

Monsieur M. cessa de jouer de sa baguette pour demander à l’homme ce qu’il faisait dans le bois, un appareil à la main.
Il répondit qu’il faisait des photos des sous-bois si jolis en automne avec les couleurs des feuilles allant de l’or au pourpre en passant par le roux. Il demanda alors s’il pouvait se permettre d’immortaliser ce magnifique tableau rouge qui ne déparerait pas dans sa palette de couleurs, lors de l’exposition qu’il comptait faire pour ses amis.

« Oh non Monsieur, je vous en prie, n’acceptez pas … J’aurais trop honte  d’être ainsi montrée ainsi !!! »
« Je trouve au contraire que c’est une excellente idée, que cela te servira de leçon. »

Il donna alors son accord au photographe amateur de couleurs en lui demandant un exemplaire des clichés qu’il garderait pour les présenter à son tour à l’occasion.
C’est alors que la séance commença. J’étais toujours penchée, la jupe relevée et la culotte sur les chevilles.
Après quelques clics, Monsieur M. m’a demandé de lever les pieds, il a ramassé ma culotte et m’a demandé d’écarter les jambes en tenant mes chevilles avec mes mains en me cambrant davantage. Mon intimité humide était ainsi offerte à la vue des ses deux hommes et ils pouvaient se rendre compte aisément de mon trouble grandissant.
Quelques clichés plus tard, sous les ordres de Monsieur M. je me suis retrouvée entièrement nue dans la forêt, à la merci de ses désirs et de ces ordres ….

( A suivre )

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Par Artemis - Publié dans : Eclats de Plume
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Il est là-bas derrière son écran et il attend. Elle est ici devant son clavier et elle écrit.
Qu'est ce qu'il espère et que lui dit-elle ?
Elle lui raconte des histoires et lui, il veut la croire. Il est là-bas, elle est ici.  Oui et alors ?
Ce n'est pas cela qui arrêtera cette complicité naissante entre eux.
Un désir partagé de pouvoir s’évader ? De donner à sa vie des plaisirs différents et merveilleux ?
Je ne sais pas. Le savent-ils ?
Une relation à distance, une relation étonnante, une relation découverte qui est venue comme ça par hasard. Un hasard, peut-être oui, peut-être non, une intuition.
L’intuition que de l’autre côté de ce miroir, il y a un double. Quelqu'un qui est séduit par les mots, les mêmes mots. Des mots douceurs, des mots chaleurs qui caressent l’imaginaire comme les mains d’un amant caresseraient le corps de sa belle.
Elle l’imagine. Elle le voit, allongé sur son lit, assoupi, nu. Une de ces siestes réparatrices. Elle lui écrit ce qu’elle imagine.

Elle se voit arrivant doucement derrière lui, sans bruit, pour ne pas le réveiller. Elle s’approche et se penche tendrement vers lui. Elle est nue elle aussi. Elle s’agenouille près de lui et lui effleure son dos de la pointe de ses seins.
Il frissonne, Elle parcourt ainsi son corps. Le contact de sa peau à lui, et la sensualité de ses caresses font dresser les pointes de ses seins. Elle l’enjambe et s’allonge sur lui, dépose un bisou derrière son oreille.
Il tourne la tête et elle l’embrasse, perd alors l’équilibre et se retrouve allongée à ses côtés.

Elle a écrit son rêve sa main glissée entre ses cuisses et  envoie son message là-bas.
Là- bas son ordinateur à lui bipe : « Vous avez un nouveau message »
Il sourit. Il le lit. Il ferme les yeux, s’imagine et écrit la suite de son rêve à elle avec ses mots à lui.


Ill reprend alors l’initiative et caresse ses seins dont les mamelons, fiers se dressent devant lui,
Ils les malaxent, les contourne, pince entre deux doigts ces pointes orgueilleuses, et sa bouche gourmande les lèche, les mordille. Elle se raidit, son corps s’électrise.
Sans cesser de titiller ses mamelons l’un après l’autre de sa main droite et de sa bouche, sa main gauche se glisse entre ses cuisses et s’aventure dans la grotte humide qui l’attire immanquablement,
Il écarte sans peine ses lèvres ouvertes, et glisse un doigt aussitôt rejoint par un deuxième. L’atmosphère y est douce et accueillante.  Son pouce profiteur agace son bouton.
Elle se cabre sous la violence de son plaisir. Son souffle s’accélère, elle est prête à exploser, elle voudrait se retenir, attendre, mais il ne lui laisse pas le choix. Elle jouit dans un cri et retombe sur le lit. Son corps vibre ainsi un moment avant qu’elle ne retrouve ses esprits. Il la regarde. Il sourit.

En écrivant ces mots, en lisant les siens, il voyait les images, Il la voyait elle. Enfin, il voyait celle qu’il imaginait. Il se voyait lui et sa nature d’homme se redressait. Il bandait devant son écran. Il envoie son message.
Là- bas son ordinateur à elle bipe : « Vous avez un nouveau message »
Elle sourit. Il a répondu. Elle a hâte. Elle veut savoir. Elle lit.
Elle aime ses mots, les savoure, les apprivoise et se les approprie. Une chaleur envahit son bas ventre, entraîne un désir violent. Elle se caresse. Elle vit ce qu’elle lit. Elle est avec lui. Elle jouit.

Une correspondance commencée. Une correspondance improvisée. Une correspondance qui continuera ou ne continuera pas.
Un plaisir partagé. Le plaisir de lire et d’écrire pour l’autre. Une belle expérience.

Cette illustration est de Sandokan.

Par Artemis - Publié dans : Eclats de Plume
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Surprise par le geste inattendu de son ami, Isabelle, ne peut nier le plaisir incongru que cette situation lui procure.
Thomas remarque le trouble de son amie et sent son sexe se raidir. Il désire Isabelle. Il la veut, il veut l’aimer là, maintenant alors qu’elle est toujours attachée à la branche de l’arbre.
Il libère alors Isabelle du bras gauche qui l’encerclait mais ne la détache pas.

Thomas recule.

Isabelle est là devant lui offerte à sa volonté. Elle ne comprend pas. Pourquoi a-t-il cessé ? Pourquoi l’abandonner ainsi ?
Il la regarde, devine dans ses yeux un léger voile et sur sa bouche une moue à la fois d’interrogation et de déception.
Elle, si bavarde, ne dit mot.
Thomas observe ce corps presque nu, dont les mamelons pointent au travers du tissu.
Il s’approche alors, soulève le tee-shirt d’Isabelle, le remonte au dessus de sa tête et le coince dans la cravate. Quelle merveilleuse invention que cet objet là, se dit il, pour une fois …

Isabelle est nue.

Thomas découvre deux seins magnifiques, fiers et dressés vers lui. Il ne résiste plus, en prend un dans chaque main et commence à les caresser.
Il les découvre, joue avec les mamelons et les fait tourner. L’aréole se plisse de désir, les tétons durcissent.
Sa bouche ne tarde pas à entrer en action. Il lèche, suce, passe de l’un à l’autre.
Quand sa bouche ne mordille pas l’un, la main prend la relève. Elle  malaxe, pince et tirent les tétons tendus.

Isabelle tressaille.

Elle est comme parcourue d’une onde électrique. Elle ne peut intervenir, elle ne peut se soustraire.
Un plaisir fou monte en elle.
Elle est très sensible des seins. Thomas s’en est rendu compte. Il use et abuse de cette poitrine à sa disposition. Il l’aspire, la titille. Sa langue est joueuse, sa bouche est suceuse.
L’orgasme d’Isabelle déferle, comme une lame de fond, incontrôlable et incontrôlé. Son corps se raidit, se cambre, se tend vers lui et elle explose dans un cri. Un cri qui résonne dans le silence de cette matinée pas comme les autres.

Isabelle a joui.






Par Artemis - Publié dans : Eclats de Plume
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